Justice: faire mieux avec moins? non !
Certes la demande de justice augmente, certes le justiciable se comporte en consommateur, cependant le tribunal doit rester un lieu de sagesse!
La numérisation à marche forcée nuit à la réflexion de fond des juges dont le recrutement, et celui des greffiers, est largement insuffisant! une enquête auprès de 750 juges révèle qu’ils sont épuisés par la surcharge de travail journalière et les délais intenables: l’amplitude horaire est telle que la frontière entre vies professionnelle et privée s’estompe comme cela est déjà le cas des cadres privés, artisans, commerçants, entrepreneurs, professions libérales. Cela nuit au temps d’analyse et d’audience durant lequel l’avocat défend les intérêts de son client et, par ricochet, à la qualité des jugements rendus qui doivent être bien motivés et prononcés à bref délai : or la dématérialisation ne résout pas le problème des flux tendus, chaque cas particulier échappe aux statistiques des algorithmes.
L’avocat doit d’autant plus apporter en amont un meilleur service d’écoute, de conseil préventif, de tri et de filtrage dans la présentation des arguments et pièces; cela est indispensable en matière familiale (juge aux affaires familiales) et en droit du travail (prud’hommes). Consultez Christine Dubedout avocat doublement spécialisé http://www.christine-dubedout.avocat.fr/